Airbnb, Uber, Blablacar… Les plateformes d’économie collaborative sont nombreuses et pèsent de plus en plus lourd. Nées à partir de la fin des années 2000, les pratiques d’économie collaborative ne sont pas forcément nouvelles (le covoiturage préexistait à Blablacar), mais elles ont atteint une ampleur inédite en mettant en réseau des millions d’utilisateurs via l’utilisation de plateformes numériques. Le modèle de l’économie collaborative se distingue du système capitaliste classique, qui repose sur l’achat de biens et d’une production toujours plus intensive. A l’inverse, cette économie veut proposer et valoriser l’accès à des ressources déjà existantes. Il s’agit d’un modèle où on ne parle plus vraiment d’entreprise et de salariat, et où les règles existantes sur l’encadrement du travail ne s’appliquent pas. Ce secteur est en forte croissance, puisque selon le cabinet PWC, il représente déjà plus de 28 milliards d’euros en Europe, qui s’attend à ce que ce soit vingt fois plus en 2025.
Cependant, ces plateformes sont les structures phares qui se promeuvent de l’économie collaborative. A côté de ces mastodontes dont on peut remettre en question le véritable attachement aux valeurs liées à la collaboration, de nombreuses initiatives éclosent, moins connues et souvent plus fragiles. Dans cet article, nous nous pencherons sur le cas du programme de recherche-action intitulé DOMINO mis en place à la métropole de Rennes. Ce programme, initié en 2015 , vise à “permettre à chaque opérateur territorial de choisir et construire sa propre histoire collaborative”.
Nous allons d’abord voir plus en détail ce qu’est l’économie collaborative, puis nous étudierons le cas du programme DOMINO à Rennes, avant d’interroger les atouts et les limites de ce modèle économique.
L’économie collaborative, kezako ?
L’économie collaborative, ou économie « du partage » se décline en quatre piliers, que sont la consommation collaborative, la production distribuée, le financement participatif et la gouvernance partagée. Cette appellation reste néanmoins ambiguë puisqu’elle renvoie à une diversité de pratiques comme l’optimisation de l’utilisation des biens durables (louer son logement quand il est innocupé), des échanges de biens ou de services entre utilisateurs ou la remise en circulation de biens via des services de don ou de ventes d’objets déjà utilisés).
Selon Maxime Lambrecht, pris entre trois types de discours, ce concept relève d’une interaction entre à la fois un discours militant, un discours commercial et un discours extérieur sur ces pratiques. L’économie collaborative est ainsi dans un premier temps un concept utilisé par des personnes engagées qui cherchent, avec ce concept, davantage à promouvoir des valeurs qu’à précisément décrire un phénomène. Ensuite, le terme d’ « économie collaborative » est repris par des entrepreneurs de l’économie numérique afin de récupérer les connotations positives associées à ce terme, allant parfois jusqu’au « sharewashing ». Enfin, les journalistes et chercheurs utilisent parfois ce terme de manière à faire correspondre leur analyse avec le discours des acteurs, ce qui peut finir par biaiser le concept. Jusqu’à la mort de l’économie collaborative ? Nous y reviendrons plus tard.
Le phénomène d’économie collaborative est parfois décrit avec les expressions de « consommation collaborative » ou d’ « économie du partage », expressions utilisées de manière interchangeable sans en préciser les définitions exactes de ces différents termes. Le contexte culturel joue aussi sur l’utilisation des mots, si en français les auteur.rice.s préfèrent « économie collaborative », c’est l’expression « sharing economy » qui est le plus utilisé dans le monde anglophone.
Comment définir l’économie collaborative ?
Tout d’abord, le premier élément de définition à apporter est l’idée que les promoteurs de cette économie mettent en avant une économie horizontales, des relations directes, tournées vers la mutualisation de biens et services mais aussi de connaissances avec des échanges basés sur l’équité, la transparence et la convivialité. L’économie collaborative veut supprimer les intermédiaires et nous faire penser de nouveaux concepts de propriété et donc de financement, avec l’utilisation d’un internet livrer et de structures plus solidaires. D’une certaine manière, l’économie collaborative se rapproche des valeurs des coopératives et est liée à l’économie circulaire.
De plus, les services qui relèvent de l’économie collaborative fonctionnent tous à partir d’une plateforme, sous forme d’un site internet ou d’une application, alimentée par ses utilisateurs. Ces derniers participent entièrement au fonctionnement du service, et cette collaboration n’est pas forcément désintéressée. La plateforme met en lien plusieurs catégories d’utilisateurs en vue de l’échange ou de la mise en commun d’informations, de biens ou de services, à titre commercial ou non.
L’idée d’économie collaborative est souvent liée à trois valeurs mises en avant par ses défenseurs : cette économie serait plus écologique, tisse un lien social plus authentique et permettrait une horizontalisation ou une démocratisation de l’organisation du travail, où tous les utilisateurs collaborent à la réalisation d’un projet donné. L’économie collaborative ne fait pas forcément référence à des échanges marchands : l’idée de partage intrinsèque au concept évoque un objectif de solidarité.
A la lumière de ces éléments de définition, nous allons étudier comment certains territoires urbains de grande envergure se sont emparés de l’économie collaborative comme une opportunité à saisir. Prenons pour ce faire la direction de la métropole rennaise.
Comment les villes s’emparent-elles de l’économie collaborative ? L’exemple du programme DOMINO à Rennes Métropole
Certaines collectivités se saisissent particulièrement de la question du commun et des modes d’organisation coopératifs.
Une première approche généralement adoptée consiste en l’accompagnement des initiatives individuelles. Le soutien explicite de la ville à une plateforme ou à l’ouverture d’un tiers-lieu est évidemment un gage de crédibilité pour des structures souffrant parfois d’un manque de moyens et de notoriété. Cela témoigne surtout d’un premier pas vers une conception équilibrée des modes de production et de consommation en ville, en rupture avec l’héritage entrepreneurial des dernières décennies.
Malgré tout, l’implication des institutions publiques peut aller plus loin qu’une simple marque de faveur. Les collectivités locales commencent, pour certaines, à embrasser les initiatives portées par des citoyens du territoire. C’est dans cette logique collaborative qu’elles adaptent même leurs modes de gouvernance en allouant une partie des investissements à un budget participatif. Cette idée, mise en place à Porte Alegre au Brésil en 1989, a été reprise par la mairie de Rennes, pionnière en France. La mairie attribue ainsi 5% de ses investissements par an (3,5 millions d’euros) à un budget participatif pour financer des projets proposés et élus par les Rennaises et Rennais.
Pour les structures de intégrées à l’économie collaborative, l’un des enjeux principaux réside alors dans la faculté à trouver un juste milieu. Certes, l’intérêt croissant des pouvoirs publics peut permettre l’intégration de ces initiatives dans un programme global permettant une vraie transformation sociale. Il est néanmoins important pour les acteurs qui portent l’économie collaborative à la base de garder une marge de manoeuvre et de conserver l’esprit qui les caractérise.
Il semble, à l’étude des exemples sur le territoire français, que la tradition militante et le dynamisme du tissu associatif local sont des conditions propices à l’appropriation de l’économie collaborative par le gouvernement local. C’est notamment le cas à Rennes, dixième métropole française avec environ 450 000 habitants.
Ici, au coeur de la Bretagne, on désire capitaliser sur ce qui fait la force du territoire et génère du lien social. La Ville arbore même cette vision jusque dans son slogan, « Vivre en intelligence ». De plus, si l’on en croit la stratégie menée depuis 2015 par la Métropole, cela passe davantage par des initiatives diffuses montées par des habitants du territoire que par une concentration autour de plateformes (inter)nationales en vogue. C’est en tout cas ce que préconise le programme DOMINO, imaginé par l’IMT Atlantique et l’association Collporterre, et auquel a participé la Métropole de Rennes avec trois autres territoires de la région, en partenariat avec l’ADEME et le ministère de l’Environnement. La participation à ce programme montre un certain volontarisme dans la prise en considération des tenants et aboutissants de l’économie collaborative. Les collectivités sont parties à la rencontre des acteurs de ce domaine pour imaginer un cadre d’intervention adapté, qui favorise son développement. Ainsi, la métropole de Rennes n’a pas seulement recensé les initiatives mais est allée à la rencontre des porteurs de projets pour co-construire des connaissances localement : connaître, faire connaître et animer le territoire via ce programme DOMINO. La volonté des élu.e.s était de créer du dynamisme, des retombées positives sur le territoire, de participer et de travailler avec les citoyens et citoyennes à créer des projets.
D’ailleurs, la Métropole semble saisir ce qui est en jeu et le rôle de moteur qu’elle peut endosser. En s’appuyant sur les thèses de Jérémy Rifkin, la communication institutionnelle l’affirme : « les pratiques collaboratives apparaissent comme de nouvelles voies de dynamisation des territoires vers de nouveaux modèles socio-économiques, complémentaires, alternatifs aux modèles actuels. » C’est notamment pourquoi le volet Economie Sociale et Solidaire est fortement mis en avant sur le territoire. Cela explique aussi la capacité des politiques rennaises à entretenir une dynamique sur le long terme et favoriser l’éclosion de nouvelles initiatives. L’Hôtel Pasteur, situé dans l’ultra-centre de Rennes, est un site symbolique pour cet engouement. Ce bâtiment historique, laissé vide après le départ de la clinique dentaire, a littéralement changé de vocation sous l’impulsion de l’équipe municipale. Alors qu’à Lyon, l’ancien Hôtel-Dieu s’est converti en un centre commercial haut de gamme, la capitale bretonne a fait le pari d’un lieu alternatif où la programmation éphémère est laissée à l’appréciation d’une gouvernance « partagée » et « collégiale ».
Derrière ces initiatives, les motivations de recherche de sens, d’éthique et de retour au bon sens sont mises en avant. Le programme DOMINO montre aussi la volonté forte des citoyens et citoyennes d’agir sur l’espace public, et de s’impliquer dans la transformation de son territoire : en donnant son avis, mais au-delà, en construisant le territoire et en imaginant un nouveau contrat avec les collectivités. Les recherches ont révélé que les citoyens et les entrepreneurs ont envie de participer à la fabrique de la ville. En investissant le mouvement citoyen d’agriculture urbaine Incroyables Comestibles par exemple, ou en participant à des “mix” qui permettent de croiser les expertises, institutionnelles comme citoyennes pour réenvisager les projets de structures communales.
S’il n’est volontairement pas au centre de l’attention, le numérique demeure un espace de prédilection pour l’avènement d’une « ville partagée ». En effet, ce dernier notamment via internet est le moyen le plus utilisé désormais pour collaborer tant il simplifie et rend universel la capacité à participer au façonnage de la ville. A Rennes, sur les 300 initiatives collaboratives recensées par la Métropole en 2016, 60 % utilisaient des sites internet pour leur activité, et 6 % consistaient en des plateformes totalement numériques.
La Métropole soutient par ailleurs la plateforme de covoiturage locale « Ouestgo ». Elle a également lancé une plateforme de troc sur son territoire, LoccaseRie, sur le modèle bien institué par Leboncoin. De même, citons « La Clic des Champs », plateforme de mise en relation entre producteurs « bio » et consommateurs dans la Nord-Ouest de l’agglomération. Outre la priorité donnée à une économie du partage, Rennes Métropole tente d’implémenter des plateformes locales pour fragmenter davantage des activités concentrées par les équivalents nationaux. En effet, le constat de départ fait par l’association Collporterre est qu’au début de leur étude sur la consommation collaborative en 2012, des plateformes comme Blablacar ou Leboncoin étaient bien installées sur le territoire breton sans que le siège social de ces plateformes n’y soit. Ce constat a interrogé les membres de l’association, qui s’est demandé si l’économie collaborative ne pouvait se faire que dans la capitale ou outre-Atlantique. L’objectif a alors été de permettre à des plateformes collaboratives locales d’émerger.
De manière générale, l’étude menée dans le cadre du programme de recherche-action DOMINO a montré une abondance d’initiatives sur le territoire hors grandes plateformes : 1200 initiatives ont ainsi été recensées, dont la moitié sont nées après 2010, ce qui montre le caractère récent de cette dynamique. Ces initiatives qui semblent plus facilement déclinables dans les territoires ruraux ont en réalité de solides raisons de s’implanter aussi en ville. Même dans la terminologie on ne parle plus de collègues mais de « collaborateurs », le coworking est développé de plus en plus dans le secteur tertiaire qui porte l’économie urbaine.
Les avantages et limites de l’économie collaborative
L’économie collaborative a bien des avantages. Tout d’abord, selon Samuel Roumeau, directeur Villes et Territoires de l’ONG OuiShare, s’emparer de ce modèle économique est une occasion pour les villes moyennes de renforcer leur attractivité et de revitaliser leur centre-ville, qui peine souvent à être relancé malgré les différents plans du gouvernement. En effet, les recherches menées en 2017 par le Lab OuiShare x Chronos au travers de l’exploration Sharitories montrent que les pratiques issues de l’économie collaborative peuvent constituer un levier puissant de lien social et d’attractivité économique. Les villes moyennes ont l’avantage d’avoir un nombre d’habitants assez important à la fois pour faire communauté et pour créer la confiance, le tout sur un territoire assez dense qui facilite les échanges. Ces villes peuvent alors s’organiser en réseau pour partager les compétences, ou faciliter la vie de leurs habitant.e.s : S. Roumeau évoque ainsi l’exemple de Lorient, Vannes et Quimper qui se sont associées pour aider les conjoints des cadres arrivés nouvellement sur le territoire à trouver un emploi.
Cette étude semble être validé par l’exemple de Rennes, qui dans sa démarche d’économie collaborative et de fabrique de la ville participative, s’est servie de la Civic Tech en adoptant une application citoyenne. La ville a mis en place un budget participatif depuis 2016 dédié à des projets d’initiative citoyenne et décidé par les habitant.e.s, et a accompagné cette décision d’une démarche de démocratie participative et directe. Lors de la conférence intitulée « Comprendre les défis territoriaux de l’économie collaborative » tenue lors du colloque national à Rennes des 29 et 30 mars 2017, Stéphane Lenfant, élu à la mairie de Rennes indiquait que cette année-là, plus de 630 projets concernant l’aménagement de l’espace public avaient été proposés via l’application. Ce sont ensuite près de 11500 votants qui se sont exprimés pour choisir 44 projets lauréats. Le conseiller municipal indiquait également lors de cette conférence que ce système chamboulait le processus habituel des projets et que la mairie devait s’adapter : au lieu du système classique où l’équipe municipale est censée anticiper les besoins des habitant.e.s, cette application leur permet au contraire de s’exprimer, d’être à l’initiative des projets et de décider par eux-mêmes de certains aménagements pour l’espace public.
Pour autant, subsistent incontestablement des zones d’ombre qui ternissent cette présentation angélique de la ville collaborative.
Tout d’abord, la focalisation quasi systématique de la réflexion autour du numérique pose problème. Elle tend en effet à concentrer l’attention sur les plate-formes qui se sont emparées des marchés, à l’image d’Airbnb ou Trello. Certes, ces sites connus de tous mettent en réseau les individus pour une économie plus collaborative, une économie du partage. Mais leur capacité de prédation sur les initiatives similaires de moindre envergure met à mal l’activité locale et participe au phénomène décrié d’ « ubérisation ». De plus, la surreprésentation du numérique occulte bon nombre de services présents physiquement sur les territoires, et les rend invisible lorsque l’on évoque le collaboratif.
Le retard de la prise en compte de l’économie collaborative par les pouvoirs publics a mené à une situation d’instabilité juridique. Si cette situation est progressivement prise à bras le corps par le législateur, certaines activités s’extirpant des sentiers battus continuent à jouer avec les failles juridiques. Par exemple, les services de partage de trottinettes électriques en ville tels que Lime ou Bird ont conduit à repenser le partage de l’espace urbain et son cadre législatif. Il peut également s’agir d’adaptations du droit fiscal ou des politiques de logement, à l’image de la lutte menée par la Ville de Paris contre l' »Airbnbisation » de son centre.
Dans la même lignée, on peut pointer du doigt le modèle social qui résulte de ce flou juridique. Si l’on a beaucoup traité médiatiquement du statut des travailleurs dits « indépendants » liés aux plateformes comme Uber, cette problématique touche l’ensemble des structures collaboratives et conduit à une certaine instabilité.
Concernant la prise en considération de ces modes d’échange par les autorités, il ne faut également pas se voiler la face. Les acteurs de l’économie collaborative peuvent craindre le « syndrome de l’apprivoisement » qu’ont pu connaître certaines associations ou organisations non gouvernementales. Sans se détourner de l’éventuelle stratégie portée par la collectivité, les structures collaboratives doivent protéger leur essence et un certain degré d’indépendance pour garder du sens.
Enfin, le concept même d’économie collaborative présente des limites théoriques. Son caractère hybride, multidimensionnel et quelque peu « fourre-tout » n’a pas permis d’en affiner les contours avec le temps. Cela conduit même certains de ses protagonistes comme Arthur De Grave à observer la mort théorique de l’économie collaborative. Selon lui, ce terme n’a pas trouvé de substance claire avec le temps et n’a pas permis d’expliquer les transformations actuelles des modes de production. Au lieu d’atteindre la satisfaction des besoins collectifs par le partage, nous serions au contraire entrés dans une ère de « prolétarisation numérique ».
« [Le concept d’économie collaborative] n’a pas permis d’expliquer les transformations actuelles des modes de production »
En somme, l’étiquette d’économie collaborative cache des réalités très variées. Des géants Airbnb ou Uber aux initiatives lancées localement, ce modèle regroupe une multitude de structures et de modèles différents. Alors que l’économie collaborative se veut vertueuse par essence, ce concept est galvaudé par les grosses structures. C’est toute la problématique adressée par les tenants du « droit à la ville » imaginé par Henri Lefebvre. Si l’on applique sa grille de lecture à l’économie collaborative, celle-ci ne peut être réellement alternative par rapport au capitalisme qu’à certaines conditions. Elle doit notamment être développée de façon multidimensionnelle, c’est-à-dire dans de multiples secteurs d’activité, et impulsée avec volontarisme par les autorités.
Néanmoins, comme nous l’avons vu à travers l’exemple du programme DOMINO, l’économie collaborative n’est pas morte selon nous, et porte en elle encore beaucoup d’espoir. La métropole de Rennes en est une preuve concrète : elle propose aux habitant.e.s de se réapproprier leur territoire en se connectant entre eux, du simple voisin à l’artisan ou à l’agriculteur.
Les pratiques collaboratives peuvent en effet enrichir l’offre locale si elles ne sont pas qu’un écran de fumée. Elles peuvent en plus concourir indirectement à la réalisation d’autres objectifs vertueux tels que les enjeux environnementaux. Pour faire de l’économie collaborative un levier de capacitation et de résilience territoriale, il est aujourd’hui nécessaire de renforcer notre compréhension de ce qu’est le collaboratif et de ce qui est en jeu.
A. TRILLAT & Martin MUNIER-JOLAIN (Promotion Copter 2021)
Sources :
Abouelmejd, Jihane, Munoz, Lucien et Rumeau, Quentin. « « Smart City », « Ville plate-forme », « ville servicielle », « ville contributive », « ville collaborative » : une ou des réalités ? », 2018, en ligne: https://altervilles.wordpress.com/2019/02/19/travail-de-groupe-2017-2018-smart-city-ville-plate-forme-ville-servicielle-ville-contributive-ville-collaborative-une-ou-des-realites/
Cattiaux, Séverine. « Economie collaborative, l’avènement des sharing cities », La Lettre du Cadre, 8 juillet 2016, en ligne :
http://www.lettreducadre.fr/13547/economie-collaborative-lavenement-des-sharing-cities-francaises/
De Grave, Arthur. « L’économie collaborative, c’est fini », 23 juin 2016, en ligne : https://www.ouishare.net/article/leconomie-collaborative-cest-fini?locale=en_us
Lambrecht, Maxime. « L’économie des plateformes collaboratives », Courrier hebdomadaire du CRISP, vol. 2311-2312, no. 26, 2016, pp. 5-80, en ligne : https://www.cairn.info/revue-courrier-hebdomadaire-du-crisp-2016-26-page-5.htm
Roumeau, Samuel. « L’économie collaborative, levier d’un nouveau récit pour les villes moyennes », Le Monde, 29 décembre 2017, en ligne : https://www.lemonde.fr/smart-cities/article/2017/12/29/l-economie-collaborative-levier-d-un-nouveau-recit-pour-les-villes-moyennes_5235613_4811534.html
« L’économie collaborative peut être une chance pour les territoires, saisissez-la ! », Kit méthodologique issu du programme Domino,
http://www.territoires-collaboratifs.net/wp-content/uploads/2017/07/KIT-METHODO-DOMINO-18.07.17.pdf
Vidéos
« L’économie collaborative à Rennes et en Bretagne – Table ronde VTC17 », Chaîne Association Collporterre, 10 juillet 2017.
« Economie collaborative : le partage à l’ère d’Internet », chaîne de France 24, 4 février 2019.« L’économie collaborative, c’est quoi ? », chaîne de Possum interactive, co-écrite avec Hugues Sibille et le labo de l’ESS, 30 mars 2016.
« L’économie collaborative, c’est quoi ? », chaîne de Possum interactive, co-écrite avec Hugues Sibille et le labo de l’ESS, 30 mars 2016.

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