Introduction du travail de groupe :
Ce dossier de synthèse permettra de comprendre cette notion, d’en identifier les acteurs et parties-prenantes, de comprendre les enjeux, de repérer les ressources territoriales principales.
Brève définition : Le Tiers-lieu est un mot qui réunit la grande famille des coworking, FabLab, HackerSpace, jardins partagés, habitats partagés, entreprises ouvertes entre autres. Le Tiers-lieu est pensé dans un écosystème (système d’interrelations avec l’environnement, réseau de dépendances, d’échanges, d’information et de matière…) global avec un langage qui pense les projets collectifs de co-création et de conservation de la valeur sur les territoires. Il y a une relation au territoire, donc à l’urbain. Il s’agit d’un service, d’un outil, d’un processus, fait par et pour des individus, des structures, des groupes et des communautés (travailler, entreprendre, (sur)vivre) . Lorsqu’il parle des Tiers-lieux, Burret évoque une « configuration sociale particulière où se produit une rencontre entre des entités individus qui s’engagent intentionnellement à la conception d’une représentation commune ».
Néanmoins, il insiste sur le flou de la définition des Tiers-lieux, flou qui selon lui sert ce concept car il permet de ne pas le cloisonner et ainsi de pouvoir faire entrer sous le nom « Tiers-lieux » une diversité d’objets. La définition peut également passer par la non-appartenance à des systèmes préétablis. Le polymorphisme fonde le Tiers-lieu, avec comme dénominateur commun le fait d’échapper aux étiquettes, la diversité et la pluralité… Le terme est né dans les années 1970-80 et est lié à l’idée d’un troisième lieu entre le domicile et le travail, face à un phénomène d’urbanisation massive en relation à une raréfaction des lieux de sociabilité (Ray Oldenburg, 1989). Mais aujourd’hui, que sont les tiers-lieux ?